L’ingérence implicite du G7 et l’appel d’Ennahdha au retour du Parlement : une coïncidence ?

Certaines puissances mondiales semblent avoir les yeux rivés sur la Tunisie, surtout depuis le début de l’opération Mains Propres du 25 juillet 2021. Toutes, selon les observateurs, semblent avoir choisi de s’ingérer, implicitement, dans les affaires internes de la Tunisie.

Le G7 vient d’ajouter son piment à la sauce ce lundi 6 septembre 2021. Dans un communiqué relayé par l’Ambassade de France, le G7 a dressé un ensemble de « recommandations » et il a lancé certains appels. Les 7 grandes puissances « recommandent un retour rapide à un cadre constitutionnel dans lequel un Parlement élu joue un rôle significatif ».

Le G7 a également appelé à nommer, « en urgence », un Chef de gouvernement pour former un gouvernement capable « de faire face à la crise économique […] et de mettre en place un espace inclusif de dialogue sur les réformes constitutionnelles et électorales proposées ».

Dans ce même contexte, les 7 ont appelé à un engagement sérieux en faveur des droits politiques, sociaux et économiques de Tunisiens. « Plus tôt le Président Kaïs Saïed indiquera une direction claire pour l’avenir, qui réponde aux besoins du peuple tunisien, plus tôt la Tunisie pourra se concentrer sur la réponse aux défis économiques, sanitaires et sociaux auxquels le pays fait face. Le Groupe des Sept reste attaché à ce que les valeurs démocratiques partagées restent centrales dans nos futures relations », lit-on encore dans le communiqué.

Cela sonne comme un ultimatum et une ingérence pour les observateurs. Fait curieux : Ennahdha a publié, ce lundi et quelques heures avant le communiqué du G7, son propre communiqué faisant part des mêmes revendications. Un hasard ?

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