L’INLUCC a rendu public ce dimanche 3 Mai 2020 un communiqué par lequel elle a répondu à la vague « d’acharnement gratuit » qui lui a été adressée par le biais des réseaux sociaux. Les internautes ne se sont pas abstenus d’exprimer leur mécontentement face aux dépassements observés dans plusieurs mosquées, notamment en ce qui concerne la prière collective. En effet, les rassemblements ont été interdits afin de lutter contre la propagation du covid-19.
De ce fait, l’INLUCC a précisé par le biais de ce communiqué sa position à l’égard des actes qui représentent une menace pour la sécurité générale.
Ainsi, elle a rappelé que la prière collective est considérée comme une violation de la loi puisqu’elle ne respecte pas les règles de protection et de distanciation sociale et met, par conséquent, la vie des citoyens en danger.
De plus, elle a indiqué, dans le même communiqué, que le fait d’insister pour faire cette prière ne s’inscrit pas dans les valeurs de l’Islam qui priorise, en principe, le bien-être de tous. En effet, elle a rappelé que les rassemblements dans le cadre des rites religieux a été suspendu même dans les mosquées saintes et à la Mecque où la saison de pèlerinage a été suspendue.
Elle a également affirmé que les premières contaminations ont été détectées dans une église et qu’il a été prouvé que les lieux de prières collectives sont les plus propices pour la propagation du virus.
De facto, elle a annoncé qu’elle va désormais empêcher tout comportement similaire puisqu’elle est responsable de la lutte contre la corruption et que chaque comportement contraire à la loi est considéré comme une corruption.
L’INLUCC a également indiqué qu’elle veille à la contribution aux efforts dédiés à la lutte contre toute forme de corruption, notamment lors de cette phase critique que le pays est en train de traverser.