L’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a signé ce 9 janvier 2018 un accord de partenariat avec l’agence italienne de lutte contre la corruption, un organisme pionnier sur le plan international et dont l’efficacité est particulièrement reconnue.
L’accord de partenariat a été paraphé lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenue à Rome par Chawki Tabib Président de l’INLUCC et Rafael Cantone Président de l’ANAC en présence de Moez Sinaoui ambassadeur de Tunisie en Italie.Le président de l’ANAC a exprimé sa satisfaction d’avoir comme partenaire l’Instance Nationale tunisienne de Lutte Contre la Corruption qui se place parmi les organes les plus actifs en cette matière dans le bassin méditerranéen.
« Il y a lieu de veiller sur la mise en œuvre de cet accord par l’échange d ‘informations, des expériences mais aussi du savoir-faire et de l’expertise acquises par les deux instances afin que le bassin méditerranéen puisse devenir un modèle d’intégrité et de lutte contre la corruption », a-t-il relevé.
Chawki Tabib, président de l’INLUCC, a, pour sa part, assuré que l’un des objectifs de cet accord est d’activer la mise en œuvre de la coopération internationale, qui, faut-il le rappeler, est l’un des mécanismes clé de la convention onusienne relative à la lutte contre la corruption.
Tabib a souligné, dans ce sens, que cet accord témoigne de la forte volonté de la Tunisie de s’ouvrir sur les expériences comparées en matière de lutte contre la criminalité organisée, dont notamment l’expérience italienne, devenue grâce à l’ANAC une véritable référence au niveau international.
Cet accord témoigne de la ferme volonté de la Tunisie de participer sérieusement et activement à l’effort de lutte contre la criminalité financière transnationale. Cela représente également une preuve que l’inscription de la Tunisie sur la liste des paradis fiscaux est une injustice criarde.
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