L’Institut Pasteur justifie la campagne d’abattage des chiens errants

En réponse à la controverse suscitée par les campagnes d’abatage des chiens errants menées par certaines municipalités, la responsable du laboratoire de la rage à l’Institut Pasteur, Mariem Hindous, a déclaré hier mardi 6 février 2024, que cela est dû à l’émergence de foyers de rage canine.

Dans une déclaration  faite à l’Agence TAP, elle a indiqué que le risque d’infection des chiens errants par cette maladie est de 50%, affirmant que la vaccination contre cette maladie reste la solution la plus efficace pour limiter sa propagation.

Mariem Handous a rappelé que l’État tunisien fournit gratuitement le sérum et le vaccin moyennant un budget de 6 millions de dinars par an. Les citoyens peuvent vacciner leurs chiens dans 362 centres de vaccination contre la rage dans tout le pays, ajoutant qu’il est possible de localiser ces centres sur le site Web du ministère de la Santé.

Il convient de rappeler que la seule façon efficace de limiter le nombre de chiens errants dans les rues, reste la stérilisation. L’abatage des chiens n’étant en aucun cas une solution. C’est une pratique barbare qui continue de ternir l’image de la Tunisie à l’international. Certains oubliant souvent que les animaux ont tout autant droit à la vie que nous.

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