Le parti des travailleurs a fermement condamné, jeudi, l’intrusion policière dans les locaux de la télévision tunisienne, dénonçant un harcèlement qui a été exercé sur les journalistes et le personnel de cet établissement.
Dans un communiqué publié jeudi, le parti s’est indigné en indiquant que » Le personnel de l’établissement de la télévision tunisienne a été privé de son droit à la grève « .
Par ailleurs, cette formation politique a qualifié de « honteuse » la décision des « autorités putschistes » d’empêcher les partis politiques et les forces nationales d’accéder au siège de la télévision nationale et de participer à ses programmes, mettant en garde contre toute tentative de » mainmise » sur les médias publics.
Initialement prévue, ce jeudi, la grève à l’établissement de la télévision tunisienne a été suspendue, à l’issue d’une séance de négociation avec le ministre des Affaires sociales, Malek Zahi.
La séance a été consacrée à l’examen du préavis de grève qui concerne les agents de l’établissement de la télévision tunisienne, publié par l’Union régionale du travail de Tunis.
Il a été, également, convenu de programmer une séance de travail entre les parties concernées, au début du mois de février, pour examiner les questions soulevées, indique le ministère des Affaires sociales.