Sujet de toutes les controverses, l’Instance Vérité Dignité (IVD) a tenté de réagir aux attaques dont elle fait l’objet, notamment à cause de la conduite de sa présidente, Sihem Ben Sedrine. L’instance a appelé à ne pas adhérer aux campagnes « douteuses » menées par certains. Elle s’est dite, dans un communiqué, en dehors des « calculs politiques et partisans », insistant sur le rôle de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) dans la réussite de la justice transitionnelle.
L’IVD a dénoncé, par la suite, la surenchère et la campagne de dénigrement qui visent ses membres et sa présidente. « Parler de soupçons de corruption est une manière d’entraver le travail de l’IVD sur les dossiers de corruption. Il est dangereux d’accuser une instance constitutionnelle d’être impliquée dans des affaires de corruption », peut-on lire dans le communiqué.
D’autre part, l’IVD s’est dite surprise des déclarations de certains députés ayant revendiqué la création d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur elle. « Nous avons officiellement demandé, le 10 janvier dernier, au Pôle Judiciaire de nous intégrer à son programme afin qu’il puisse contrôler nos finances », déclare encore l’Instance.
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