L’Occupant critiqué pour l’usage du phosphore blanc en zones peuplées

L’Occupant est vivement critiqué pour son utilisation du phosphore blanc au cours de ses opérations militaires dans la région de Gaza et du Liban. L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport alarmant après avoir analysé des images vidéo du conflit, mettant en lumière les dangers encourus par les civils.
HRW tire la sonnette d’alarme
Le phosphore blanc, une substance chimique aux pouvoirs dévastateurs, est couramment employé dans des opérations militaires pour divers usages, allant de la génération d’écrans de fumée au marquage des cibles. Toujours est-il que son utilisation à proximité de civils suscite de vives polémiques, en raison des brûlures graves et des dommages qu’il peut causer aux personnes et aux biens. En effet, HRW insiste sur le fait que l’utilisation du phosphore blanc dans des zones fortement peuplées expose les populations à des brûlures atroces et à des dommages durables.
Violation du droit international ?
Face à cette situation, HRW exhorte l’Occupant à interdire catégoriquement l’utilisation de munitions au phosphore blanc dans les zones densément peuplées, en soulignant qu’il existe des alternatives non létales à cette substance. Néanmoins, il sied de noter que, bien que l’utilisation du phosphore blanc dans les zones de conflit ne soit pas complètement interdite par le droit international, son utilisation à proximité de civils est formellement interdite en vertu de la Convention des Nations Unies sur les armes classiques. Il est à noter que l’Occupant n’a pas signé cette convention.

 

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