Il faut relever ici que la Turquie fait fi de tous les appels lancés contre toute ingérence dans le conflit libyen et ne cache d’ailleurs plus ses intentions, puisque ce sont désormais ses éléments armées et sa logistique qui mènent la guerre et son armée.
– 3 frégates classe G (et probablement l’Horizon Ita)
Rappelons que l’armée nationale libyenne avait annoncé, vendredi, que ses forces avaient repris les opérations et que des frappes avait été menées contre les milices pro-GNA. Ces frappes, avait indiqué l’ANL, ciblaient des sites de «milices et mercenaires turcs» à As Saddadah, à l’Est de Misrata.
Selon le porte-parole de l’ANL, le brigadier-général Khalid al-Mahjoub, plus de 80 hommes armés, combattant avec le gouvernement d’accord national (GNA), avaient été tués à Syrte. Les élément abattus comptaient des soldats turcs, des mercenaires pro-Ankara et des groupes terroristes, avait rapporté Asharq Al Awsat. Selon le centre des médias de l’ANL, leurs forces ont intensifié les frappes aériennes pour déjouer les efforts du GNA de se déplacer vers l’Est et prendre le contrôle de Syrte.
L’opération Volcano of Rage, lancée par les forces du GNA, a révélé qu’elles avaient saisi une importante ligne d’alimentation de 350 km, reliant le sud à l’ouest de la Libye. Cette ligne d’approvisionnement a été utilisée pendant un an par l’ANL, lors de ses tentatives de « libération » de la capitale, Tripoli. Le ministère de l’Intérieur du GNA a accusé l’ANL d’avoir enlevé un général de brigade à Syrte.
Par ailleurs, on croit savoir que l’Egypte et les EAU auraient décidé de restreindre le rôle de la Russie dans la guerre en Libye en interdisant Wagner. Au lieu de cela, leurs forces armées, y compris l’armée de l’air française, soutiendraient directement l’ALN contre les terroristes de la Turquie et du GNA