Nombreux sont les corps de métiers ayant exprimé leur refus catégorique des mesures fiscales exceptionnelles contenues dans le projet de loi de finances 2017. Après les avocats, les médecins et les pharmaciens, c’est au tour des enseignants universitaires de dire non à cette loi trop controversée.
Les enseignants universitaires ont exprimé leur refus catégorique des mesures exceptionnelles évoquées dans le projet de loi de finances au titre de l’année 2017 concernant leur secteur,.
Dans une déclaration accordée aux médias, Zied Ben Amor, coordinateur général adjoint de l’Union Nationale tunisienne des enseignants universitaires et des chercheurs, a affirmé que les universitaires ont qualifié ces mesures exceptionnelles de sévères étant donné qu’elles pourraient représenter un nouveau poids fiscal sur les enseignants au moment où plusieurs autres secteurs et corps de métiers optent pour l’évasion fiscale.
Zied Ben Amor, qui s’exprimait en marge du Congrès National des enseignants assistants ayant eu lieu à Sousse les 26 et 27 novembre courant, a affirmé que les universitaires ont réaffirmé leur refus quant au principe de calcul des augmentations salariales dans le secteur public qui ne prend pas en considération le pourcentage de l’augmentation.
Il a par ailleurs indiqué que le congrès a porté sur la nécessité de réviser plusieurs mesures relatives au secteur de l’enseignement supérieur dont notamment, la loi fondamentale des universitaires et la loi élective des mécanismes et comités scientifiques et pédagogiques.