Dans un communiqué rendu public, le bloc Al Horra de Machrou3 Tounes à l’Assemblée des Représentants du peuple est revenu sur le report de la séance plénière programmée les 14 et 15 février pour l’examen du projet de loi relative à la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs. Le Bloc Al Horra a dénoncé fermement le report de cette séance quelques heures avant sa tenue tout en dénonçant la façon avec laquelle se comporte le gouvernement avec l’Assemblée des Représentants du Peuple en tant que représentant du premier pouvoir.
Par ailleurs le bloc Al Horra a exprimé sa crainte que le report de cette séance plénière soit un premier pas vers le retrait du projet de loi sur la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs.
Il a également imputé la responsabilité du report enregistré au niveau des réformes législatives, au gouvernement et au président de l’ARP Mohamed Ennaceur ainsi qu’à son bureau.
Rappelons que dans une déclaration accordée à Réalités Online, Imed Lekhmir, président de la commission des droits et des libertés, a indiqué que le gouvernement d’union nationale a voulu reporter la séance en question étant donné que Abid Briki, ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, était en déplacement à Berlin avec le Chef du gouvernement. « C’est la raison officielle. Et puis, d’un point de vue constitutionnel, le gouvernement a le droit de retirer tout projet de loi de l’ARP », a-t-il déclaré.
Il a dans ce contexte rassuré qu’aucune demande officielle n’a été reçue pour le retrait du projet de loi. Aucune demande, non plus, pour commenter les modifications apportées au texte par la commission des droits et des libertés.
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