L’Organisation Nationale de l’Enfance Tunisienne (ONET) a publié récemment, un communiqué dans lequel elle appelle à infliger des peines maximales aux auteurs de crimes de viols sauvages et inhumains faits à l’encontre des enfants.
L’organisation appelle les autorités ainsi que la société civile à se mobiliser et à apporter plus de protection aux enfants. Elle a aussi annoncé la mise en place de programmes d’assistance psychologique aux enfants ayant été abusés sexuellement. Elle rappelle aussi l’importance de l’application de la loi tunisienne ainsi que des conventions internationales ratifiée par la Tunisie relatives à ce sujet.
Cet appel à la mobilisation et à la traduction en justice des pédophiles survient suite à une actualités des plus lugubres. En effet, une enfant de trois ans a été violée à Gafsa et une adolescente de 15 ans a subi les mêmes sévices à Béja par un groupe au mois d’août.
Les abus sexuels et les viols envers les mineurs se propagent comme la peste au Maghreb. Rappelons qu’une adolescente marocaine a été violée collectivement, séquestrée et tatouée de force.
A quand la sensibilisation dans les écoles, l’éventuelle mise en place d’une éducation morale et sexuelle dans les établissements, la sérieuse incrimination du harcèlement sexuel et l’arrêt de l’objectivation de la femme dès son plus jeune âge? Oui, parce que dans les sociétés arabo-musulmanes le corps de la femme appartient à sa famille, à la société, c’est à dire à tout le monde exceptée elle-même.
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