S’exprimant lors d’une conférence de presse à Genève, la diplomate américaine a déclaré que les deux parties, qui négocient à Genève cette semaine, ont également convenu de maintenir « le calme sur les lignes de front et d’éviter toute escalade militaire ».
Le gouvernement d’entente nationale (GEN), en place à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen, se disputent le contrôle de la Libye depuis des années, avec le soutien de puissances étrangères.
Les lignes de front sont figées depuis juin, après l’échec d’une offensive sur Tripoli lancée par l’ANL en avril 2019. Depuis, le Premier ministre du GEN, Fayez al Sarraj, a annoncé qu’il quitterait ses fonctions d’ici la fin octobre, et les deux camps ont accepté des discussions sous l’égide de l’Onu.
La Turquie soutient le GEN et le maréchal Haftar est appuyé par l’Egypte, la Russie et les Emirats arabes unis.
(Reuters)