Le prix de l’or a atteint un nouveau record historique, dépassant pour la première fois les 2.600 dollars l’once. Ce bond spectaculaire est principalement attribuable à la politique monétaire accommodante des banques centrales, notamment de la Réserve fédérale américaine, et aux tensions géopolitiques persistantes.
La décision de la Fed de réduire ses taux d’intérêt de manière agressive a renforcé l’attrait de l’or, un actif qui ne rapporte pas d’intérêts. Les investisseurs se tournent ainsi vers ce métal précieux pour préserver leur capital face à l’incertitude économique et à l’inflation.
Les conflits en cours dans différentes régions du monde, notamment au Moyen-Orient, ont également contribué à la hausse des cours de l’or. Considéré comme une valeur refuge, l’or est traditionnellement privilégié par les investisseurs en période de troubles.
Cependant, certains analystes estiment que ce rallye pourrait connaître un essoufflement à court terme. En effet, la demande physique de l’or, notamment en Chine et en Inde, semble marquer le pas. De plus, les attentes concernant les prochaines décisions de la Fed pourraient évoluer, impactant ainsi les cours de l’or.
Malgré ces réserves, la plupart des analystes s’accordent à dire que l’or devrait conserver un niveau élevé dans les mois à venir. Les risques géopolitiques persistants et les incertitudes économiques continueront d’alimenter la demande pour cet actif refuge.
Contrairement à l’or, le platine et le palladium ont enregistré des baisses. Cette divergence s’explique par des facteurs spécifiques à ces métaux, tels que la demande industrielle et les tensions commerciales.
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