Le marché du pétrole, toujours en proie à des fluctuations, connaît une légère hausse en cette journée. Le baril de Brent atteint les 92,33 dollars, en hausse de près de 0,3% tandis que la référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI) se hisse à 89,15 dollars les 159 litres, en progression de 0,35%.
Le baril de Brent se maintient au-dessus des 90 dollars
La semaine dernière, le baril de Brent a franchi le cap symbolique des 90 dollars. La flambée des cours de l’or noir s’explique par l’annonce conjointe de l’Arabie saoudite et de la Russie, exprimant leur volonté de prolonger les réductions de la production pétrolifère. La coupe appliquée aux vannes pétrolières représente un total de 1.3 million de barils par jour et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année.
Les regards convergent vers l’inflation américaine
Les investisseurs se tournent désormais vers les données sur l’inflation américaine pour le mois d’août, dont la publication est prévue pour aujourd’hui. La hausse générale des prix enregistrée dans la première économie mondiale pourrait bien dicter l’ampleur de la prochaine hausse des taux d’intérêt de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed). L’orientation de la politique monétaire est d’une grande importance étant donné que les États-Unis restent les premiers consommateurs de pétrole au monde.
Quelles orientations pour la banque centrale de la première économie mondiale ?
Il sied de souligner que l’incertitude plane autour de la politique monétaire de la Fed. Si l’organe régulateur américain semble enclin à maintenir inchangés ses taux d’intérêt à l’issue d’une réunion prévue pour la semaine prochaine, les avis divergent quant à un éventuel resserrement des vannes monétaires. Par ailleurs, le gel de la politique des hausses des taux pour une période temporaire n’est pas à écarter.
La consommation de pétrole pourrait-elle s’alléger ?
Un autre élément perturbateur se profile avec la révision à la baisse par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) de ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024. Un échaudage d’un million de barils par jour, attribué à des conditions macroéconomiques moroses, soulève des interrogations quant à la stabilité du marché de l’or noir.
D’autres facteurs à prendre en compte
Parallèlement, les investisseurs sont dans l’attente du rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le mois d’août. Dans un contexte où l’attention est majoritairement focalisée sur le pétrole, le marché du gaz naturel ne passe pas inaperçu. En effet, il enregistre une légère baisse de 2,6%, faisant passer le prix du mégawattheure à 34,9 euros. Une variation qui n’est pas à négliger dans la conjoncture actuelle.