Depuis sa parution lundi 11 juin 2018 sur Mondafrique, l’article du journaliste français, Nicolas Beau, s’intitulant » Tunisie, l’alliance ratée des Emiratis avec Lotfi Brahem, » a fait couler beaucoup d’encre.
Des révélations dangereuses ont été évoquées dans cet article selon lesquels, le ministre de l’Intérieur limogé, Lotfi Brahem aurait mis au point, avec ses amis émiratis une feuille de route qui devait conduire à des changements à la tête de l’Etat: limogeage du chef du gouvernement, Youssef Chahed, formation d’un nouveau gouvernement avec l’ancien ministre de la Défense de Ben Ali, Kamel Morjane, en tête, outre la mise à l’écart finalement du président BCE lui même, pour des raisons médicales. Un peu à la façon dont le vieux président Bourguiba avait été écarté par Ben Ali. le même article met également l’accent sur le rapprochement de Brahem avec des partis politiques financés par les Emirats, et des personnalités politiques à l’instar de Ridha Belhaj ou encore HCE. Selon le journaliste français, la manœuvre n’a pas abouti, étant donné que les services français, allemands et algériens ont eu vent de l’opération en préparation et les autorités tunisiennes furent prévenues.
La scène politique s’est divisée après la publication de ces dangereuses révélations. Ceux qui appelaient au départ de Chahed et qui défendaient Brahem, ont appelé à l’ouverture d’une enquête sur la véracité des détails présentés par le journaliste précité, et à « dire toute la vérité au peuple, sur les motifs réels de son limogeage ».
D’autres, ont accusé les islamistes d’avoir fait cette mise en scène pour se débarrasser du « grand combattant » du terrorisme, Lotfi Brahem.
La réaction la plus violente était celle du chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhen Bsaies qui a tiré à boulets rouges contre Enanhdha et les journalistes français. » C’est une vaste campagne à un rythme intense à travers laquelle les réseaux d’Ennahdha analysent le coup d’Etat raté en Tunisie, que l’ancien ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem aurait préparé avec l’Arabie Saoudite et les Emirats. Des analyses et des positions qui s’appuient sur un article publié sur un site électronique français, dont le propriétaire, le prénommé, Nicolas Beau travaille depuis des années dans le chantage et le mercenariat en usant des slogans du printemps arabe. Beau et sa collaboratrice Catherine Graciet, arrêtée en France pour chantage, après avoir demandé un million d’euros aux autorités marocaines contre la non publication d’un livre sur Mohamed 6.
La même méthode utilisée avec les autorités tunisiennes à l’ère de l’ancien président Ben Ali avant la parution de La Régente de Carthage. Cet arnaqueur Nicolas Beau utilise toujours la même méthode. Il a d’ailleurs annoncé récemment qu’il a commencé la rédaction d’un livre sur la famille du président BCE, entre temps il publie un article ridicule avec des détails sur un coup d’Etat préparé par Lotfi Brahem, appuyé par des informations sur des rencontres à Djerba entre Brahem et le directeur des services de renseignements émiratis outre l’implication de certains politiciens tunisiens, chose qui a poussé le chef du gouvernement à le limoger. Nous sommes vraiment inquiets au sujet du limogeage de Mr Brahem, entre la version « mignonne » d’Ennahdha sur le maudit coup d’Etat émirati-saoudien et la version des partisans du chef du gouvernement concernant la chasse du ministre aux non-jeûneurs…Le régime républicain en Tunisie est protégé et ce n’est ni Ennahdha ni qui que ce soit qui le protège. C’est un système républicain, démocrate ce n’est pas un roman policier soumis aux complots saoudiens, émiratis ou aux renseignements de la Tanzanie…ce qui menace ce régime c’est l’échec total que vit la Tunisie depuis 7 ans. Un échec que ce gouvernement ne cesse de nourrir…avec son isolement et l’absence de tout exploit …Quant à Mr Brahem, je le connais personnellement, rien que son intérêt porté à la lutte contre le terroriste, témoigne de ses services rendus au pays….Mr Lotfi vous êtes le bienvenu à Nidaa Tounes…! »a-t-il publié.