A peine entrée en fonction, la nouvelle instance de direction de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) connaît déjà des tensions. Lors de sa première réunion tenue samedi 8 octobre dernier, 11 membres ont quitté la réunion, en signe de protestation contre ce qu’ils qualifient « d’intervention partisane dans la distribution des fonctions ».
« Nous nous sommes retirés de la réunion de l’instance pour plusieurs raisons. Il y a, tout d’abord, le refus de reporter la séance pour trouver un réel consensus, l’ingérence directe d’un parti politique pour influencer la distribution des responsabilités à l’ordre du jour de la réunion, la tentative d’imposer une politique du fait accompli et dénonciation de la distribution préalable des responsabilités qui s’est faite en dehors du cadre de la LTDH et le refus de la mise à disposition des résultats du 7ème Congrès de la LTDH et de ses amendements aux membres du comité directeur« , peut-on lire dans le communiqué des 11 membres en colère.
Notons que, malgré ces tensions apparentes, les nominations ont été effectuées au sein de ladite instance :
– Jamel Moslem, président de l’instance
– Mahmoud Oueslati, vice-président
– Najat Zammouri, secrétaire générale
– Walid Mezni, secrétaire général-adjoint
– Mohieddine Lagha, trésorier
– Jamel Malki, trésorier-adjoint
– Halima Jouini, Bassem Trifi et Fadhel Bedhiafi : suppléants du président de l’instance.
Soulignons que les signataires du communiqué sont :
Bechir Laâbidi, Sihem Chandoul, Amel Rabhi, Aïda Guizani, Turkia Chebbi, Sihem Mabrouk Chaouachi, Brahim Ben Salah, Massoud Romdhani, Hédi Ben Romdhane, Slah Lourimi et Chokri Dhouibi.
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