Alors qu’il semblait avoir reculer sur ce point, Donald Trump surprend à nouveau le monde depuis le lundi 7 juillet, date à partir de laquelle le président américain à imposer des droits de douanes à plus de quatorze de pays, dont la Tunisie, et pouvant atteindre le taux de 40%, pour la Birmanie.
Pour l’instant, l’Union Européenne (UE) échappe à cette nouvelle offensive. Mais pour combien de temps encore ? Difficile de trouver une réponse à cette question cruciale. La seule information connue à la date du 9 juillet, est que les deux parties sont actuellement en négociations, ouvrant la porte à la conclusion d’un accord, à l’instar de ceux faits avec le Royaume-Uni, la Chine ou le Viet Nam.
Un compromis pourrait être trouvé dans la journée de ce mercredi, comprenant notamment l’instauration de droits de douane planchers à 10 %, en échange d’exemptions sur des produits sensibles comme les spiritueux, les cosmétiques ou l’aéronautique.
Si les tarifs potentiels ne s’appliqueraient que dans trois semaines, les marchés sont déjà inquiets. Selon l’office statistique allemand destatis, les exportations ont déjà chuté de 14% sur un an, à compter du mois de mai 2025. En cas de sanctions douanières importantes, l’impact pourrait être important, dans la mesure où les échanges entre les Etats-Unis et l’UE sont les plus importants au monde, atteignant un montant de 1 680 milliards d’euros en 2024, représentant 30% des échanges de biens et services au niveau mondial et 43% du PIB de la planète. Avec l’attitude de Donald Trump, l’incertitude est de mise.