Lors d’une interview accordée à l’hebdomadaire Acharaa Al magharibi, dans son édition de ce mardi 28 août 2018, le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail, Noureddine Taboubi, a indiqué que la centrale syndicale n’a pas voulu s’exprimer sur l’affaire du rapport de la commission des libertés individuelles et de l’égalité. « Ce n’est pas à nous, ni à personne, de donner à la femme ses droits. Le code du statut personnel lui garantit ses droits avec excellence. Quand je parle de la femme, je rappelle celle rurale qui prend dans ses mains le bidon d’eau et le bois. Je parle de celle qui prend les moyens de transport qui ne sont pas digne de ce nom, de celle qui ne bénéficie pas de son droit à la sécurité sociale, ni aux soins etc. » a-t-il affirmé.
Noureddine Taboubi a ajouté que le rapport de la COLIBE était à l’origine de plusieurs altérations et comptait plusieurs anomalies et problématiques. Il a assuré que l’UGTT se penche actuellement sur le rapport en vue de l’étudier et présenter sa position définitive à son égard.
Dans ce même contexte, le secrétaire général de la centrale syndicale a indiqué que l’UGTT avait refusé de rencontrer les membres de la commission après avoir constaté » des anomalies » au niveau de sa structure et membres. « D’une part, tout travail réussi doit être forcément équilibré. D’autre part, je pense, que sur le plan économique, il y a des gens qui sont spécialisés comme c’est le cas sur le plan religieux. La Tunisie compte plusieurs compétences. Tout projet doit être basé sur un dialogue calme et équilibré loin de tout autre type de calcul. » a-t-il lancé.
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