Dans un communiqué publié ce vendredi 22 novembre, l’Union des écrivains tunisiens a fermement condamné la décision du ministère des Affaires culturelles d’évacuer son siège, qualifiant cette démarche d’« escalade injustifiée et inattendue ».
Selon l’Union, cette décision survient alors qu’elle était sur le point de prendre officiellement possession du siège, après que l’ancienne direction a finalisé et soumis toutes les démarches légales nécessaires.
L’Union considère que cette mesure représente une « menace grave » pour ses activités et vise à « marginaliser le rôle crucial » qu’elle joue dans la promotion de la culture nationale. Elle insiste sur son droit à préserver ce siège historique, qu’elle décrit comme « une partie essentielle de l’identité des écrivains tunisiens et un espace indispensable à leur riche héritage culturel ».
Pour l’Union, la question dépasse la simple préservation d’un bâtiment : elle incarne un « droit constitutionnel à la culture » et souligne la nécessité de protéger le rôle central des écrivains dans le paysage culturel tunisien.
Malgré cette situation, l’Union affirme son engagement en faveur du dialogue et invite le ministère à une réunion de négociations urgente pour parvenir à une solution équitable.
Il convient de rappeler que le ministère des Affaires culturelles a récemment adressé une correspondance officielle au président de l’Union, exigeant l’évacuation du siège utilisé par l’organisation depuis plus de cinquante ans.