Le Parti destourien libre annonce dans un communiqué publié jeudi 11 novembre 2021 que la présidente du parti, Abir Moussi a récemment reçu une lettre de l’Union parlementaire internationale l’informant que le dossier concernant les violences répétées à son encontre au Parlement tunisien pendant la période où elle exerçait son travail en tant que députée du peuple, et qui est soumis depuis février 2021 à l’examen de la commission des droits de l’homme des parlementaires sera examiné lors de la présente session de l’Union qui se déroulera du 26 au 30 novembre en cours.
« Il a également été demandé à Abir Moussi de fournir toutes les données et détails sur la gestion par l’assemblée des représentants du peuple gelée (ARP) des nombreuses attaques qui lui ont été infligées, et les violences politiques et physiques répétées qui ont été pratiquées contre elle avant le 25 juillet 2021, et la nature de l’intervention de l’institution judiciaire pour jouer son rôle de contre les agresseurs avant et après cette date, et l’impact des décisions présidentielles prises après le 25 juillet 2021 », ajoute le communiqué.
*Une copie de la réponse transmise à Saïed
L’Union interparlementaire a également demandé à Abir Moussi de l’informer sur la nature des violences qui se sont poursuivies à son encontre depuis le mois de juin dernier, avec plusieurs questions générales sur les répercussions de la décision présidentielle de suspendre les travaux du parlement sur son statut de parlementaire.
Le PDL a confirmé que sa présidente et chef de son bloc parlementaire, Abir Moussi adressera sa réponse à la Commission parlementaire des droits de l’homme de l’Union interparlementaire, et continuera à défendre ses droits conformément aux lois en vigueur et accords internationaux conclus par l’Etat tunisien.
Moussi transmettra par ailleurs une copie de sa réponse au chef de l’Etat, Kaïs Saïed.
H.A.