Universitaires, poètes, étudiants, hommes politiques et syndicalistes… Ils étaient tous présents, Vendredi 13 Février 2015, dans la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba pour honorer l’âme de Chokri Belaid le poète parti avant l’heure.
Dans son allocution d’ouverture, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté, est revenu sur la commémoration de l’assassinat il y a deux ans de Chokri Belaid indiquant qu’il s’agit ici d’une contribution littéraire au long parcous du martyrs. “Chokri est toujours parmi nous au sein de cet établissement. Deux mois après son assassinat nous avons consacré un espace au nom du défunt” a-t-il dit.
Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l’UGTT, a quant à lui affirmé que l’organisation de Farhat Hached ne se limite pas au travail syndicale, loin de là, ils prônent l’épanouissement de la poésie, le cinéma, le théâtre… La culture en tous ses aspects. “Le recueil de poèmes posthume de Chokri Belaid est une forme de reconnaissance à un poète, homme politique et militant” a-t-il expliqué.
Pour le président de l’université de la Manouba, Chokri Mabkhout, un ami de longue date de Chokri Belaid, le recueil de poèmes de l’ancien leader de l’opposition doit être présenté en tant qu’une oeuvre d’un vrai poète parti avant l’heure et non pas d’un leader politique. “Chokri Belaid n’est pas un symbole du Front Populaire ou de la gauche tunisienne. Chokri est un symbole de la résistance. Chokri est un symbole universel. Il est un symbole de l’amour de la vie” a-t-il soutenu.
Enseignants et étudiants se sont ensuite succédés pour lire quelques poèmes de Chokri Belaid en arabe, anglais et en français. Son camarade Hamma Hammami a, à son tour, parlé de “son frère” et de son éloge funèbre. « Nam Ya Rafik Nam est tiré du testament du combattant légendaire et général des armées musulmanes,Khaled Ibn Al Walid » a-t-il expliqué en réponse au dernier discours de Basma Khalfaoui Belaid la semaine passé.
HM