« Nous avons apporté un soutien politique à un gouvernement dont nous n’étions pourtant pas satisfaits, dans l’espoir de le voir apporter de véritables changements. Nous ne voterons pas pour le gouvernement d’union nationale à l’avenir », a-t-elle déclaré, ajoutant que Slim Riahi, président de l’UPL, était le premier à avoir défendu Youssef Chahed.
La porte-parole de l’UPL est, par ailleurs, revenue sur les critiques du Chef du gouvernement portant sur la fortune de Slim Riahi. « Des accusations infondées », a indiqué Samira Chaouachi, qui s’est interrogée sur leur fondement, alors que, selon elle, Youssef Chahed avait touché un revenu de la part de Slim Riahi lorsqu’il avait occupé le poste d’expert agricole dans le cadre d’un projet dénommé « Maktaris ».
Dans un autre contexte, Samira Chaouachi a assuré que l’UPL appartient à une « famille social démocrate moderne », que le Front Démocratique, initié par Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machrou3 Tounes, devrait pouvoir réunir, selon ses dires.
« L’UPL soutient l’ouverture politique », a-t-elle indiqué.
Il est à rappeler que le ton est monté à plus d’une fois entre l’UPL et la présidence du gouvernement. Dans un entretien accordé au journal Assabah dans son édition du mercredi 18 janvier, Slim Riahi a violemment chargé le Chef du gouvernement et son équipe, affirmant qu’ils étaient incapables de stabiliser la situation du pays. Il considère que les accusations de Youssef Chahed sur sa fortune sont des « enfantillages et des provocations ».