Et si l’Union Patriotique Libre (UPL) se retirait du Pacte de Carthage ? C’est fort probable, à en croire une déclaration de son président Slim Rihahi, qui s’est exprimé mercredi 16 novembre 2016. Le chef du parti a expliqué que le gouvernement actuel n’a pas respecté les principes annoncés par le Pacte, notamment en ce qui concerne la paix sociale.
D’autre part, Slim Riahi déclare que l’Exécutif actuel manque de cohérence, affirmant que certains de ses membres ne possèdent aucun poids politique et ne représentent pas le peuple. Le président de l’UPL a rappelé que le bloc parlementaire de son parti a accordé l’intégralité de ses voix au gouvernement d’union nationale lors du vote de confiance du 20 août 2016. « Nous avons pourtant voté pour un gouvernement qui ne nous représente pas. Il faut admettre que, trois mois plus tard, nous commençons à constater ses lacunes, notamment concernant le projet de Loi de Finances 2017 », a-t-il regretté.
La décision du retrait sera étudiée, selon Slim Riahi, fin novembre, lors du conseil national de l’UPL.
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