L’Utica appelle à tenir l’économie à l’écart des tiraillements politiques

L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) a appelé à tenir l’économie à l’écart des tiraillements politiques.
Dans un communiqué rendu public le 23 juillet 2020, la centrale patronale a souligné la nécessité d’œuvrer à réaliser la souveraineté économique capable de propulser l’investissement, d’assurer la pérennité des entreprises, de préserver les emplois ainsi que de protéger le pouvoir d’achat du citoyen.
Selon le même communiqué, l’Utica a exhorté les forces politiques à faire primer l’intérêt national lors des concertations autour de la constitution du nouveau gouvernement relevant l’importance de mettre en place un gouvernement de compétences loin des quotas partisans.
Il a été, par ailleurs, question de réviser la loi électorale afin d’instaurer plus de stabilité politique ainsi que de revoir le système politique en vue d’éviter les crises récurrentes.
Il est à noter que le 23 juillet 2020 était le dernier délai pour que les présidents des partis politiques, des coalitions et des blocs parlementaires présentent leurs candidats à la présidence du gouvernement au chef de l’Etat, Kaïs Saïed. Saïed devrait annoncer le nom du nouveau chef du gouvernement succédant au chef du gouvernement démissionnaire, Elyes Fakhfakh, le 25 juillet courant.
Rappelons qu’Elyes Fakhfakh avait remis sa démission à la suite de la réunion tenue, le 15 juillet courant, entre le chef de l’Etat Kaïs Saïed, le chef d’Ennahdha et président du Parlement, Rached Ghannouchi ainsi que le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi.
Signalons aussi que cette démission a précédé, selon Saïed, le dépôt de la motion de retrait de confiance à Fakhfakh, le même jour, au bureau de l’Assemblée et qui contient 105 signatures.
Des signatures appartenant essentiellement aux députés d’Ennahdha, de Qalb Tounes, de la Coalition Al Karama, d’Al Mostakbal ainsi que de quelques élus indépendants dont l’ex-élu Tahya Tounes et ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mabrouk Korchid.
A la suite de sa démission, Elyes Fakhfakh  avait limogé des ministres nahdhaouis dont Abdellatif Mekki, Lotfi Zitoun et Anouar Maârouf. La révocation la plus récente est celle du ministre des Affaires étrangères, Noureddine Erray, évincé en ce vendredi 24 juillet 2020.

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