Pour Amroussia, la guerre contre la corruption figurait parmi les revendications de la Révolution et les tunisiens ont beaucoup donné pour y arriver. «Celui qui veut combattre la corruption doit balayer devant chez lui… Chahed doit commencer par la Kasbah et le palais de Carthage» a-t-il indiqué.
Ammar Amroussia a expliqué que les jours passent et rien n’a changé. La campagne n’est pas innocente selon s’est dires. Il poursuit : «un des fondement de la campagne anti-corruption est la transparence. Elle a été lancée lorsque les tensions sociales étaient au summum. Beaucoup de questions se posent et auxquelles on ne trouve pas de réponses. S’agit-il d’une campagne sélective et calculée ? »
Par ailleurs, le député du Front Populaire au sein de l’Assemblée des représentants du peuple a appelé le chef du gouvernement à être plus clair. Des points de presse doivent être tenus et ce afin d’informer les tunisiens sur l’avancement de la campagne. Il est à noter que Youssef Chahed n’a accordé qu’une seule déclaration à ce sujet et ce le 24 mai dernier.
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