Le président français Emmanuel Macron a adressé vendredi soir ses remerciements à la Tunisie au terme d’un sommet virtuel réunissant les soutiens de « l’appel de Christchurch » (Nouvelle-Zélande) lancé le 15 mai 2019 contre les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne.
Le président français a ainsi salué le rôle efficace de la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme.
Cinq pays, dont la Tunisie, ont rejoint le mouvement qui réunit Etats, entreprises et représentants de la société civile.
Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a pris part à ce sommet virtuel à l’invitation du Premier ministre de Nouvelle-Zélande, avec la participation du président français Emmanuel Macron, du Premier ministre britannique Boris Johnson et du premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Le sommet, qui vise à empêcher la publication d’images ou de contenus produits par des groupes terroristes, s’inscrit dans la continuité de la démarche amorcée lors du Forum mondial Internet de lutte contre le terrorisme, initialement fondé par Facebook, Microsoft, Twitter, Tik Tok et YouTube, et qui est désormais devenu un site d’échange entre les gouvernements et les acteurs de l’Internet pour empêcher la diffusion de contenus à caractère terroriste.
« L’appel de Christchurch » a été lancé le 15 mai 2019. Quelques semaines plus tôt, le massacre de 51 personnes dans deux mosquées de cette ville du sud de la Nouvelle-Zélande avait été diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Deux ans plus tard, vendredi 14 mai, la Nouvelle Zélande et la France réunissent lors d’un sommet virtuel, tous ceux qui soutiennent cet appel, destiné à empêcher la diffusion d’images ou de contenus produits par les groupes terroristes lors d’attentats.
De nouveaux États y participent, dont les États-Unis, la Tunisie, le Pérou, la République tchèque et la Croatie. Deux ans après le refus de Donald Trump de s’y associer, l’administration de Joe Biden se joint à ce mouvement international lancé après le massacre.
Des nouveaux objectifs seront fixés, en particulier pour renforcer les protocoles de crises et poursuivre le travail sur les algorithmes. Les gouvernements entendent « maintenir une pression politique minimale » sur les plates-formes pour s’assurer qu’elles prendront les mesures pour prévenir le téléchargement de contenus terroristes et extrémistes violents en ligne et pour prévenir leur diffusion.
H.A. (Avec La Croix)