Maghreb Jazz Days#3 à la Fondation de la Maison de Tunisie (Paris)

Après une deuxième édition réussie et très appréciée par le public et comme il n’est jamais deux sans trois, la Fondation de la Maison de Tunisie à Paris revient avec une troisième édition des Maghreb Jazz Days.

Trois soirées toujours sous le signe du Jazz aux couleurs nord-africaines composeront l’essentiel de ce rendez-vous. Cette édition sera spécialement riche et variée en styles.

Allant du jazz moderne influencé par la nouvelle vague new yorkaise au son pop métisse jusqu’au rythmes gnawa épicés d’envolés jazzy, cette édition risque d’être très prometteuse et pour tous les goûts.

En espérant vous voir encore plus nombreux …

Programme :

12 février (20h) : Omar el ouaer Quartet ( Tunisie)

13 février ( 20h) : Djazia Satour ( Algérie/ France)

14 février ( 20h) : Global Gnawa ( Maroc / France)

 

Biographies :

  • Omar El Ouaer Quartet :

Omar El Ouaer a commencé le conservatoire à l’âge de 11 ans en suivant le cursus de 7 ans de conservatoire avant d’obtenir le diplôme national de musique arabe. C’est à l’âge de 18 ans qu’il a fait la découverte du piano moderne et a commencé à  suivre des cours de jazz avec Fawzi Chekili à l’institut supérieur de musique en première année de licence. Puis, il a fait la découverte des stages de la coopération belgo-tunisienne où il a suivi des cours de jazz avec les musiciens réputés de la scène belge comme Jean Louis Rassinfosse, Pierre Vaiana, Erik Vermulen, Ivan pauduart. Il a suivi également un stage fermé de trois semaines en Belgique de l’association les lundis d’Hortence, où il a fait la connaissance de plusieurs musiciens comme, Jozef Dumoulin, Fabrice Allman, et beaucoup d’autres. D’autre part, il a intégré l’association du jazz club de Tunis en 2011 avec il a joué plusieurs concerts en formation de quartet, trio et quintet avec de talentueux musiciens de jazz tunisien tels que HediFehem, Mehdi Azaiz, Neffa allem Mohamed Ali kammoun Actuellement, il se produit en Quartet avec son Projet « Another perspective » un projet Influencé par la nouvelle vague New Yorkaise, avec beaucoup d’accents rock, et des compositions originales qui s’éloigne d’une manière distinctive des clichés.

  • DJAZIA SATOUR

C’est dans l’Alger des années 80, où elle grandit, que Djazia Satour exerce son oreille aux airs de l’opéra, de la pop music des années 60 et du chaâbi. Elle chante ses premières notes sous ces influences mêlées. Arrivée à Grenoble en 1990, elle a tôt fait de connaître ses premières expériences musicales, sur scène et en studio, notamment en tant que choriste du groupe Gnawa diffusion (1995-1999). Elle a une voix qui transcende les registres. Elle est la matrice de cette fusion unique, jamais démentie depuis la première exploration des années Mig, le groupe trip-hop électro qui l’a fait connaître (en six ans d’existence, entre 2000 et 2006, Mig a sorti un EP et deux albums).   A l’âge de 30 ans, en 2010, elle s’offre un intermède acoustique fait d’arrangements dédiés entièrement à la scène et autoproduit un 6 titres, « Klami », en déployant une prodigieuse énergie. Affranchie du lissage des machines, elle a pu rayonner et porter des choix musicaux plus personnels et intuitifs que jamais. A ce titre, lauréate du Fair en 2011, elle peut tourner en France avec ce nouveau répertoire et prendre le temps de composer son premier album, « Alwane ».  De toutes les couleurs (Alwane) qui donnent son nom à ce nouvel album, aucune ne dépare une palette qui puise aux sources des musiques arabes et noires américaines. L’inspiration, libre, déborde tous les cadres, se joue des genres. Rien ne l’illustre mieux que ce chant qui alterne l’arabe et l’anglais

  • Global Gnawa

Fondé en 2008 à Paris par le multi-instrumentiste Thierry Fournel, le chanteur et “gumbriste” Jaouad El Garouge, et le saxophoniste Mehdi Chaïb Global Gnawa explore de nouvelles pistes musicales originales et novatrices. Mélange subtil et inspiré entre tradition gnawa et sons actuels, Global Gnawa propose des compositions originales, épicées d’envolées jazzy, d’afrobeat, de reggae, d’ethiojazz et de multiples autres influences insufflées avec talent par les 3 membres fondateurs du groupe. En intégrant régulièrement Bakary Diara, percussioniste Burkinabé, la racine déjà fortement africaine du répertoire s’est renforcée et étendue. Les instruments traditionnels tels le guembri, le oud, le n’goni ou les karkabou, le balafon, le djembe ou plus modernes avec la guitare et le saxophone, dialoguent et s’associent pour entrainer le public, inexorablement, vers la transe, la fête et la danse.

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