Maghzaoui: « Saïed est appelé à associer tous ceux qu’il qualifie de « Sadikine »

Zouheir Maghzaoui, député gelé du Bloc démocratique et secrétaire général du mouvement Echaâb a invité à associer son parti dans la reconstruction de la scène politique après le 25 juillet lors de son intervention ce vendredi 1er octobre dans l’émission « 90 minutes », sur IFM.
« Depuis le 25 juillet, nous n’avons jamais demandé à rencontrer le chef de l’Etat, a-t-il rappelé. Des parties ont au début évoqué un non retour à l’avant-25 juillet, des mesures exceptionnelles salutaires…. Mais, peu après, ils ont complètement changé d’attitude, accusant le président de la République de monopoliser tous les pouvoirs… Kaïs Saïed est ainsi appelé à associer tous ceux qu’il qualifie de « Sadikine » (sincères). Et je crois que nous en faisons partie. La date du 25 juillet correspond en fait à une volonté de  « Tashih al Masar » (correction de la trajectoire) sur un double plan: celui du cheminement gouvernemental, et c’est fait depuis la nomination de Najla Bouden Romdhane à la tête du gouvernement, et un autre de réformes (Masar Islahi) touchant à la révision de la loi électorale, de la Constitution… »
Maghzaoui a estimé que le 25 juillet n’a pas été un instant de parti, mais un évènement national.
« C’est pourquoi les réformes doivent engager tout le monde dans un élan associatif, a-t-il expliqué. D’ailleurs, à Echaâb, nous croyons à un projet national impliquant la société civile, les organisations et associations, les partis… En fait, après les catastrophes de la dernière décennie, Saied a répondu le 25 juillet à une volonté populaire et à une volonté de l’Etat , marginalisé et frappé jusqu’à ses racines. Mais il ne faut pas pour autant croire que le chef de l’Etat va pas réussir à tout régler en un tour de main. Il ne faut pas croire que Najla Bouden Romdhane va tout résoudre en deux temps trois mouvements. Ce qui a été carrément brisé, vicié et volé ces dix dernières années ne sera pas rétabli en si peu de temps », a-t-il conclu.
H.A.

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