L’unité nationale de recherche en crimes terroristes a démasqué une cellule takfiri composée de trois personnes dans la région de Mahdia, dont les membres ont reçus des entrainements au Kalachnikovs et fabriquent et réparent les armes artisanales, en plus de projeter de commettre des attentats.
L’enquête a démarré juste après le retour d’Egypte d’un des membres du groupe. Dès son arrestation il a reconnu avoir adhéré à la pensée takfiri depuis 2011, puis être parti au Sinaï ou il a juré allégeance à « DAESH », en coordination avec un groupe de terroristes qui se trouvait là-bas.
Les deux autres ont reconnu avoir eu l’intention de rejoindre l’un des groupes terroristes dans les zones de trouble, et ont confirmé leur intention de former une cellule armée dans la région de Mahdia avant leur arrestation, ce qui a empêché l’exécution de leurs plans. Des photos, des schémas et des manuels de fabrication d’armes (Kalachnikov et RBJ) ont été saisis.
Le juge chargé de l’instruction au pôle judiciaire antiterroriste a émis des mandats de dépôts à leur encontre.