Le ministre des Affaires religieuses Brahim Chaïbi a qualifié de « critique » l’état de santé du muezzin poignardé dans le dos, lundi soir avant la prière du « Maghrib », écartant la thèse d’un acte terroriste.
Dans une déclaration à l’agence TAP en marge d’une conférence organisée, mardi, par le ministère sur le thème « Promouvoir la culture de la tolérance pour la paix », Chaïbi a affirmé qu’il suit l’affaire de près, précisant que « tout sera mis en oeuvre pour transférer la victime du gouvernorat de Mahdia, où l’agression a eu lieu, vers l’hôpital militaire de Tunis ».
Selon le ministre, l’agresseur est « vraisemblablement une personne déséquilibrée ayant été agacée par l’appel à la prière », dénonçant la hausse de la violence après l’agression, la semaine écoulée d’un enseignant dans l’enceinte de l’école.
Rappelons qu’un muezzin de la Mosquée de Ksour-Essef (gouvernorat de Mahdia) a été agressé lundi soir avec un couteau au niveau du dos par un jeune homme de 26 ans.
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