Mainmise d’Ennahdha sur la Justice : la pique de Kaïs Saïed au parti islamiste

La Justice, en Tunisie, est loin d’être indépendante. Sans mettre tous les juges dans le même sac, il suffit que certains accusés soient influents, qu’ils appartiennent à une classe politique donnée et qu’ils disposent d’une somme d’argent alléchante pour qu’ils sortent comme si rien n’était malgré la gravité des accusations dont il font l’objet.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a fait allusion à ces faits désolants ce jeudi 4 février 2021 lorsqu’il a reçu le Premier Président de la Cour des Comptes, Néjib Ketari, au Palais de Carthage. « De nombreuses décisions de justice ne sont pas appliquées, quel que soit le type de sanctions [pécunière ou pénale] », a-t-il déclaré. Une allusion du Chef de l’État qui viserait la probable mainmise d’Ennahdha sur la Justice tunisienne à bien des égards.
Il est important, poursuit Kaïs Saïed, que les tribunaux de Tunisie restent l’instrument de l’application de la loi et non celui des règlements de comptes. « Certains calculs ont été importés dans les tribunaux. Par conséquent, les décisions sont prises dans le cadre d’une opération de partage et de violence dans les rues », a encore souligné le président de la République.

‎لقاء رئيس الجمهورية قيس سعيد مع السيد نجيب القطاري الرئيس الأول لمحكمة المحاسبات

‎لقاء رئيس الجمهورية قيس سعيد مع السيد نجيب القطاري الرئيس الأول لمحكمة المحاسبات‎

Publiée par ‎Présidence Tunisie رئاسة الجمهورية التونسية‎ sur Jeudi 4 février 2021

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