On se souvient encore de la joie suscitée par la victoire du boxeur tunisien Moez Fhima face au russe Aliklych Kanbolatov le 9 avril 2017, lors de la finale du championnat du monde de boxe anglaise. Cependant, Samir Ben Amor, dirigeant au sein de l’ex-Congrès pour la République (CPR) affirme sur sa page Facebook que l’affaire est montée de toute pièce, attaquant de front Majdouline Cherni, ministre des Sports et de la Jeunesse.
« Il ne s’agissait que d’une comédie ridicule créée par la ministre des Sports ratée Majdouline Cherni qui ne voulait que vanter sa réussite devant le président de la République, et ce malgré les avertissements des responsables de son département », écrit Samir Ben Amor.
Ce dernier va plus loin en affirmant que le championnat en question n’était qu’une copie du véritable championnat du monde. « Ce qui met la puce à l’oreille, c’est qu’aucun média étranger n’a parlé de l’affaire […] Majdouline Cherni, grâce à sa « bonne gouvernance », s’est moquée de tout le monde, notamment du président de la République pour le pousser à honorer un champion fictif ! Vive les compétences ! », lance encore le dirigeant de l’ex-CPR.
Majdouline Cherni se défend
La réponse de la ministre des Sports et de la Jeunesse n’a pas tardé. S’exprimant ce samedi 6 mai 2017 sur sa page Facebook, Majdouline Cherni accuse Samir Ben Amor de populisme. « Nous travaillons pour l’intérêt de ce pays loin du populisme et de la surenchère. La plus grande crise que nous vivons aujourd’hui, est celle de l’éthique et du patriotisme. À ceux qui ont un cœur malade : vos campagnes ne font que renforcer ma détermination », écrit-elle.
La ministre a, par ailleurs, souligné que l’organisation du championnat du monde de la boxe anglaise a été assurée bénévolement par les habitants de M’saken. « Aucune partie officielle n’a participé au financement de la compétition », dit-elle.
Statut de Samir Ben Amor.
Statut de Majdouline Cherni.