Dès son annonce par la présidence de la République, le projet de loi de réconciliation économique a fait couler beaucoup d’encre.
En effet, des partis politiques, des associations et des acteurs de la société civile ont appelé à manifester massivement, samedi 12 septembre 15, contre ce projet de loi polémique. Une marche qui a rapidement pris de l’ampleur suite à la décision du ministère de l’intérieur qui a interdit le moindre rassemblement à l’Avenue Habib Bourguiba.
On rapporte que principalement trois marches ont été organisées à l’avenue Habib Bourguiba pour condamner cette loi qualifiée d’ « injuste ». La première a été organisée par le front populaire et le parti Al Massar, tandis que les deux autres ont été observées par des alliances et des courants politiques tels qu’Al-Joumhouri et le courant démocratique.
L’affluence des participants aux différentes manifestations anti-projet de loi de réconciliation nationale a, quant à elle, créé la polémique.
Selon les unes de nos journaux, les manifestations, qui s’annonçaient très grandes, n’ont pas ressui à rassembler tant de monde.
Assabah, dans son édition du dimanche 13 septembre 2015, rapporte que la participation à cette manifestation n’était pas à la hauteur des attentes.
Mais d’après ceux qui ont appelé à ces marches, les citoyens sont venus en masse pour dénoncer cette loi. Le secrétaire général du Courant Démocratique Mohamed Abbou, indique, d’ailleurs, que 1500 personnes ont pris part à cette marche protestataire.
Quant à lui, l’ex président de la République Mohamed Moncef Marzouki, a félicité les manifestants et leur responsabilité.