Mansri expose la conduite à tenir pour les élections: Attention à ce qui est puni par la loi!

Dans une déclaration explicative accordée aujourd’hui, lundi15 juillet, à l’agence TAP, le porte-parole de l’ISIE, Mohammed Tilili Mansri a noté que l’instance entend par « le contrôle des espaces publics », un contrôle « des réseaux sociaux et des médias publics et privés, qu’ils soient écrits, audio, visuels ou électroniques ».

Mansri a indiqué que ce contrôle est de mise durant toute la période électorale, c’est-à-dire depuis son lancement officiel hier dimanche 14 juillet et jusqu’à la prononciation des résultats finals après le scrutin. Il a toutefois tenu à clarifier qu’en mentionnant le contrôle des espaces publics, ceci ne concerne en aucun tout travail honnêtement bien faits et comprenant des critiques constructives.

Le porte-parole a ajouté aujourd’hui que cette opération de « contrôle » n’est pas arbitraire dans la mesure où elle est régie par la loi électorale et répond aux décisions réglementaires émanant de l’ISIE. « Il s’agit d’interdiction de la publicité politique, de l’interdiction de publier ou de diffuser les résultats des sondages d’opinions en rapport avec les élections, et d’interdiction d’attribution d’un numéro de téléphone gratuit par les médias, ou d’une boite vocale ou d’un centre d’appels en faveur d’un candidat aux élections », a-t-il précisé. Et d’ajouter que les unités de contrôle des espaces publics a commencé à travailler en triant toute manifestation passible de perturber ou de nuire le processus électoral. Et ce, à travers des discours appelant à la violence, à la haine, à induire l’électeur en erreur, à diffuser des intox, des rumeurs ou des informations mensongères dans le but de diffamer l’instance ou de diffamer autrui, de nuire à la réputation d’autrui, à son honneur, à son intégrité et à sa dignité, a-t-il laissé entendre. Mansri a dans ce même ordre d’idées assuré que ce genre de dépassements est incriminé par la loi. Il a en outre ajouté que les unités de contrôle et de veille remettent à l’ISIE tout ce qu’elles rassemblent comme dépassements. Il a noté dans ce sens que tout citoyen peut porter plainte auprès de l’ISIE s’il observe ce genre de dépassement dans les espaces publics. « De son côté, l’ISIE vérifie la plainte et une fois la véracité du dépassement est avérée, la plainte est envoyée au procureur général qui se charge de l’aspect judiciaire de la chose.
Pour ce qui est des parrainages, Mansri a noté que jusqu’au dimanche 14 juillet, 58 personnes ont retiré des exemplaires de parrainages populaires.

A.C. selon TAP

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