Mohamed Ali Mabrouk, Marouen Mabrouk et Ismael Mabrouk, Bassem Loukil, Mohamed Frikha, Abderrazak Zouari, Abderrahim Zouari, représentants des principaux groupes tunisiens faisaient partie de l’assistance à la grande réception organisée à la résidence de l’ambassadeur de France à l’occasion de la visite de Manuel Valls en Tunisie.
Un grand nombre d’hommes d’affaires tunisiens et français étaient également présents. Côté officiels, Zied Laâdhari, ministres de l’Industrie et du Commerce, Imed Hammami, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Samir Taïeb ministre de l’Agriculture, Slim Chaker ministre conseiller à la présidence de la République chargé des affaires politiques, et Hatem Ben Salem, directeur de l’ITES, étaient, également, là.
La visite de Manuel Valls a pris la dimension escomptéé et le premier ministre français ne manquera pas de le souligner dans son allocution de circonstance.
Manuel Valls a tenu d’abord à remercier l’ambassade de France et le MEDEF international pour les efforts fournis pour mobiliser l’importante délégation d’entrepreneurs qui l’accompagne. Manuel Valls a également rendu hommage à ceux qu’il a tenu à appeler « nos amis Tunisiens acteurs de cette belle, forte, utile et fructueuse relation entre la France et la Tunisie ».
Le premier ministre français a donner, ensuite, libre cours aux raisons qui l’ont poussé à venir en Tunisie précisant de prime abord qu’il avait tenu « à venir à Tunis, je sais qu’il y a des rumeurs que je ne viendrai pas. J’ai dit au président qu’il ne pouvait pas être question de rater ce rendez-vous que nous préparions depuis longtemps, entre la France et la Tunisie. D’abord, parce que nous avons dans notre cœur la Tunisie. Nous savons ce qu’elle représente et je sais qu’il y a une attente forte de la part de la France. Je tenais à venir ici pour cette conférence de soutien à la Tunisie, Tunisie 2020. La France est la coorganisatrice avec le gouvernement tunisien, avec le Qatar et le Canada et je n’oublie pas le rôle important que joue l’Algérie.
Je viens de rencontrer le président de la République Beji Caïd Essebsi … Je suis venu à Tunis porteur d’un message simple de la France à la Tunisie. C’est que la France a un devoir, une responsabilité à l’égard de la Tunisie dans cette période cruciale qu’elle traverse ». Manuel Valls fera savoir que la France connait les défis auxquels la Tunisie est confrontée affirmant que « plus que jamais, la communauté internationale, les institutions économiques, l’Union européenne et la France, devront être aux côtés de la Tunisie. La Tunisie est le seul exemple d’une transition réussie après les Printemps arabes de 2011. Le chemin qu’elle a parcouru en 5 ans malgré les difficultés, est exemplaire. Et en même temps les fragilités du pays sont là, le risque terroriste, l’impact de la crise libyenne, le poids des réfugiés sur le sol tunisien, le défi immense du redémarrage de l’économie tunisienne en particulier dans un contexte où la chute du tourisme a mis à mal tout un pan de l’économie, sans oublier le défi de la précarité et de la pauvreté.
La Tunisie regarde vers la France, elle a besoin de nous et du soutien financier de la France. Nous allons, c’est un engagement de la part de François Hollande, augmenter notre assistance financière à la Tunisie, à travers l’Agence française de développement, et par de nouvelles opérations de reconversion des dettes en projets d’investissement concrets qui parlent aux Tunisiens ».
La voie du renforcement de la coopération bilatérale est toute tracée.