Marché pétrolier instable: Le Brent perd 30% en un an

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Les cours pétrolifères mondiaux ont enregistré un effritement ces derniers jours. Le Brent, référence internationale du brut, a perdu près de 15% en cinq séances de négociation, tombant à un niveau proche de 64 dollars le baril. Ce prix représente un recul d’environ 30% par rapport à il y a un an, lorsque le baril se négociait au-dessus de 90 dollars.
Plusieurs institutions financières ont révisé à la baisse leurs estimations pour les cours pétroliers. Goldman Sachs, Citi et Morgan Stanley ont ainsi ajusté leurs perspectives concernant le Brent, qui a encore reculé de 1,2% lors de la dernière séance à New York, pour s’établir à 64,80 dollars. Le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, a quant à lui clôturé à 61,24 dollars.
Le recul intervient alors que les pays alliés de l’OPEP+, qui regroupe les pays membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et leurs alliés, a décidé d’augmenter progressivement sa production. Le volume supplémentaire devrait atteindre 411 mille barils par jour à partir de mai, contre 135 mille barils dans le cadre du précédent accord. Cette décision a contribué à accentuer la pression à la baisse sur les prix.
La baisse des cours pétroliers s’accompagne d’un recul sur d’autres marchés de l’énergie. Les prix du gaz naturel et des quotas d’émissions de CO2 ont atteint leurs niveaux les plus bas depuis plusieurs mois. Sur le hub néerlandais TTF, le contrat pour livraison en mai a finalement clôturé à 35,590 euros par mégawattheure, en baisse de 2,228%. Le prix de la tonne de CO2 a, pour sa part, terminé à 62,4 euros, soit une diminution de 2,4%.

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