Le procureur de la République au gouvernorat du Kef, a indiqué, mercredi 14 décembre lors de son intervention sur les ondes d’Express FM, que c’est la famille de la victime qui avait demandé au juge de marier sa fille. Il a assuré que les procédures du mariage se sont déroulées avec le consentement des deux familles, surtout qu’elles appartiennent à un milieu conservateur.
Le Procureur a précisé, d’autre part, que le juge n’a fait qu’appliquer la loi et qu’il n’y a rien à lui reprocher sur le plan professionnel, sachant qu’il avait tenu compte du milieu conservateur des deux familles et leur volonté de mettre fin à la situation, de la manière qu’ils considéraient adéquate.
Il a évoqué un autre détail indiquant que les familles sont proches vu que les sœurs de la victimes sont mariées aux frères du violeur.
Dans le même contexte de l’affaire, le procureur de la République a appelé le pouvoir législatif à modifier la loi qui avait permis de marier la victime à son violeur, insistant de nouveau sur le fait que le juge n’avait pas de solution autre que de respecter cette loi ainsi que la volonté des parties concernées.
Il a, cependant, assuré que la seule solution est de recourir au juge de la famille en vue d’annuler ce mariage.