Et si le mariage temporaire arrivait en Tunisie ? Neziha Laabidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, a souligné que ce phénomène, venu d’Iran et couramment appelé « mariage du plaisir », a été constaté dans notre pays. C’est une forme de mariage corrompu, selon la ministre, qui a rappelé qu’il est sanctionné par la loi tunisienne. « Les femmes, notamment les mineures, doivent faire attention à ce genre de pratiques visant à les induire en erreur », a encore prévenu Neziha Laabidi dans une déclaration à la Radio Nationale.
En Iran, le mariage temporaire constitue une alternative à l’adultère qui est sévèrement punie par la loi. Dans ce pays ultra-conservateur, on affirme que cette union aurait été acceptée, dans le passé, par le Prophète Mahomet. Cependant, certains ont dénoncé cette pratique, notamment ce qu’elle implique en matière d’inégalité entre les hommes et les femmes. De fait, ces dernières n’ont pas le droit d’accumuler « autant de mariages« , que les hommes. D’autre part, cette union a été conçue comme une couverture religieuse pour la prostitution en Iran.