Une grande polémique secoue le Maroc ces derniers temps à cause de la suppression de la philosophie dans l’épreuve du baccalauréat et son remplacement par l’éducation islamique.
Cette décision du ministère de l’éducation a suscité la colère des enseignants. Ces derniers ont également critiqué les manuels de l’éducation islamique écrits d’une manière idéologique selon eux, étant donné qu’ils empêchent les élèves de réfléchir et de s’épanouir. De son côté, le ministère a indiqué qu’il y a « des amalgames » autour de ce sujet, précisant qu’il ne s’agit pas d’une « annulation« , mais « de la réorganisation de certaines matières au titre de la première année du baccalauréat« , a-t-il déclaré, admettant toutefois qu’à partir de cette année « il a été décidé l’organisation des examens de philosophie et d’éducation islamique au cours de la première année du baccalauréat, au lieu de la deuxième année comme c’est le cas pour les matières littéraires.« a-t-il ajouté.