Les interviews de l’ancien président provisoire de la République, Moncef Marzouki, sur la chaîne qatarie Al Jazeera se poursuivent, suscitant à chaque fois, la raillerie, le dédain et la colère des internautes et de ses adversaires politiques. Dans sa dernière apparition diffusée dans la soirée de mardi 17 octobre, Marzouki a abordé 3 sujets: la situation des droits de l’homme en Tunisie sous son règne, sa « mobilisation » contre l’agression israélienne contre les palestiniens de Gaza et ses relations avec son ancien allié, Ennahdha. Marzouki a expliqué l’absence d’un éventuel candidat islamiste à la présidentielle du fait que le parti islamiste vise principalement la Kasbah, étant donné que le président du gouvernement a plus de prérogatives que le président de la République. Il a ajouté qu’Ennahdha est consciente de la situation générale du pays et elle sait très bien que la société tunisienne n’est pas prête à accepter un président islamiste, chose qu’elle a apprise, selon lui, de l’expérience égyptienne.