Dans une déclaration accordée début mai à la Radiotélévision suisse (RTS), l’ancien Président provisoire Moncef Marzouki a parlé du processus démocratique en Tunisie et de beaucoup d’autres choses. Sur son avenir ? Moncef Marzouki réfute toute volonté de retour sur le tout devant de la scène politique tunisienne: « Je ne suis pas Sarkozy. Je ne me lève pas tous les matins en me disant qu’il faut que je retourne à Carthage! Mon ambition est un peu plus complexe: aujourd’hui, je veux faire un travail d’idées, de rêves, de propositions, de formation des nouvelles élites. »
Marzouki dit aussi avoir toujours réfuté « le distinguo qu’on essaie de faire partout entre laïcs et islamistes. Pour moi, la ligne rouge est entre démocrates et antidémocrates. » Ajoutant qu’en Tunisie, nous avons la chance d’avoir des islamistes dans la famille démocrate ».