La contagion des démissions se poursuit et semble ne pas pouvoir s’arrêter tellement les partis politiques qui en sont atteints sont en déliquescence.
Après d’autres partis dont, bien sûr Nidaa Tounes, c’est le parti de Moncef Marzouki qui en a attrapé le virus et le plus surprenant c’est que ce sont les gardiens du temple qui le désertent. Et pour cause!.
Un important nombre de dirigeants de Harak Tounes Al Irada de Moncef Marzouki, ont annoncé ce mercredi 19 septembre 2018, leur démission du parti en raison de l’impossibilité de réformer la démarche du parti aux plans politique et organisationnel. Cette annonce a été faite par communiqué.
Parmi les raisons de cette démission quasi collective celles décrites par les démissionnaires, de la stagnation totale du parti aux niveaux organisationnel et de médiatisation, le gel de tous ses comités et activités et reste totalement assujetti dans son action exécutive à la présence ou à l’absence de son président Moncef Marzouki, ce qui dénote de l’absence désolante du travail institutionnel.
Le communiqué souligne que le parti est devenu une simple administration rattachée au bureau du président du parti dans une orientation contraire aux motions et organisations du parti
A noter que sur la liste des démissionnaires, dont le nombre dépasse la centaine, figurent plusieurs personnalités politiques dont particulièrement Adnen Mansar et Tarak Kahlaoui.