Quelques heures après les déclarations de Saïda Garrach, porte parole de la présidence de la république, Moncef Marzouki, ex-président provisoire de la république et président de Harak Tounes el Irada a annoncé qu’il avait pris quatre décisions pour répondre aux rumeurs faisant part qu’il avait livré une partie des archives de la présidence à un pays étranger.
D’abord il a décidé de porter plainte à l’encontre de deux radios, Cap fm et Shems fm pour avoir diffusé la rumeur rappelant qu’elles l’ont rapportées d »une source qui avait démenti personnellement l’information qui lui a été appropriée par un site inconnu qui est une invention de la salle des opérations. Marzouki fait référence ici au démenti de son ancien conseiller, Aziz Krichen, à qui on avait attribué une déclaration dans laquelle il assure que Marzouki avait remis les deux tiers des archives de la présidence au Qatar.
Dans le post qu’il a publié à cet effet, il annonce qu’il allait également déposer une plainte à l’encontre de la porte parole officielle de la présidence de la république, Saïda Garrach soulignant qu’il refusait ses excuses.
Il précisera dans ce contexte, « le refus des excuses de madame la conseillère et sa poursuite judiciaire parce que les anciennes techniques ne marchent plus pour personne: dénigrer sa notoriété en public à une heure de pointe, écouté par des centaines de millier de personnes et inscrit dans la mémoire d’autres milliers parmi des gens biens, puis les regrets timides sur une page facebook lues par quelques centaines lorsqu’on découvre le mensonge ».
Et d’ajouter que ces décisions consistent à « appeller le président de la république, en tant que citoyen et non pas en tant qu’ancien président, de s’assurer si un conseiller a falsifié une vidéo où j’appelle à brûler le pays et l’existence d’une conseillère qui parle de grandes questions politiques à partir de rumeurs, (…).
Marzouki a également appelé la justice de « s’opposer à toute pression visant à enterrer l’affaire de la vidéo falsifiée dans laquelle est impliqué le sieur Ben Ticha et des journalistes parmi lesquels celui qui a permis qu’on m’insulte et a refusé le droit de réponse à madame Dorra Ben Ismaïl en direct ».
Il souligne que « ces pratiques vont s’accentuer avec l’avènement des élections car ces gens n’ont que ces armes qui se retourneront contre eux… J’appelle tous ceux qui le terme honneur a un sens que cet honneur soit personnel ou professionnel, je les appelle à dénoncer ces gens, à les condamner aux plans moral, éthique et politique afin qu’ils ne détruisent pas ce qui nous reste des valeurs »