On ne cherchera pas trop à comprendre pourquoi aujourd’hui et maintenant.
L’ancien locataire provisoire du palais de Carthage vient d’exprimer son soutien à Habib Essid contre ce qu’il laisse comprendre comme étant la mascarade d’un gouvernement d’union nationale.
Pour lui, Essid est victime d’une conspiration visant à l’éloigner car ne servant plus les intérêts de certains.
L’ancien président provisoire de la république reste fidèle à lui-même soutenant sans regret toutes les causes perdues.
Sinon comment expliquer cette prise de position tardive exprimée juste après que Cheikh Rached a définitivement exclu Habib Essid de la course à la présidence du gouvernement ?
Par ailleurs, un autrte soutien à la cause du chef du gouvernement sortant, celui de Sahbi Ben Frej qui pense qu’il est poussé vers la sortie par les partis de la coalition gouvernementale (Nidaa, Ennahdha, UPL et Afek). L’ancien dirigeant de Nidaa Tounes, converti après sa démission en membre de Harakat Machrou3 Tounes (Mouvement du Projet Tunisie), dont le congrès constitutif se tient à partir d’aujourd’hui, souligne que Habib Essid n’assume pas seul l’échec du gouvernement et tout le monde doit en assumer la responsabilité.
Là aussi, il s’agit d’une position personnelle du représentant du peuple dont le groupe parlementaire, « Al Horra », n’a pas encore décidé s’il votera ou non la confiance au gouvernement sortant.
