Maya Jeribi, un an déjà, et toujours vivante dans nos cœurs

C’était il y a un an, jour pour jour : le 19 mai 2018, la militante Maya Jeribi a rendu son dernier souffle après une longue lutte contre la maladie. La nouvelle de son décès a eu l’effet d’un séisme dans tout le pays : citoyens, politiques et activistes de la société civile ont salué l’engagement de cette femme d’exception qui avait fait de la liberté, de l’humanité et de la démocratie ses devises. Une perte pour la Tunisie, étant donné que les politiciens honnêtes et patriotes, comme l’était Maya Jeribi, sont devenus rares de nos jours.
La militante, rappelons-le, est née le 29 janvier 1960. Son père est originaire de Tataouine. Sa mère, pour sa part, est algérienne. Maya Jeribi s’est notamment fait connaître durant l’ère de la dictature de l’ancien président de la République, Zine Abidine Ben Ali, alors qu’elle luttait farouchement pour la liberté. Elle a rejoint la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme à Sfax. En 1983, Maya Jeribi a contribué à la création du groupement socialiste progressiste avec Ahmed Néjib Chebbi, qui devient, par la suite, le parti Démocrate Progressiste, soit l’ancêtre de l’actuel Al Joumhouri.
Autre étape importante de son histoire : le 20 octobre 2007, Maya Jeribi a observé une grève de la faim avec Ahmed Néjib Chebbi. L’objectif était de dénoncer la décision du Tribunal qui avait décidé de priver le parti de ses locaux de Tunis. Après la Révolution, Maya Jeribi n’était pas très active, étant donnée qu’elle a été très affaiblie par la maladie. Le 23 octobre 2011, elle a été élue députée pour la circonscription de Ben Arous lors des élections de l’Assemblée Nationale Constituante. Le 9 avril 2012, elle a été élue secrétaire général d’Al Joumhouri.
L’image de cette femme militante restera à jamais gravée dans nos cœurs et nos mémoires. Paix à son âme.

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