Mayssa Ben Aïcha remporte le premier prix du concours national « Ma thèse en 180 secondes »

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La jeune chercheuse Mayssa Ben Aïcha s’est distinguée en décrochant le premier prix de l’édition nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes – MT180 », un événement scientifique de vulgarisation de haut niveau. Organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie – Afrique du Nord, en collaboration avec l’Université de Kairouan et avec le soutien de l’Institut français de Tunisie (IFT), de l’Agence nationale de la promotion de la recherche scientifique, de la Cité des Sciences à Tunis (CST) et du Centre de publication universitaire (CPU), ce concours met en lumière les jeunes talents de la recherche francophone.Le concept de MT180 est aussi original qu’exigeant : chaque participant·e doit présenter son sujet de thèse en trois minutes chrono, devant un public non spécialiste, en usant d’un langage clair, accessible et engageant. Il ne s’agit pas simplement de résumer des années de recherche, mais de raconter une histoire scientifique, avec pédagogie, précision et passion.
Au-delà de la performance orale, cette compétition vise à :

– Valoriser la relève scientifique dans toutes les disciplines,
-Encourager la vulgarisation scientifique auprès du grand public,
-Renforcer le dialogue entre science et société,
-Offrir une tribune aux doctorant·e·s et jeunes docteur·e·s pour partager leurs travaux,
– Favoriser les échanges interdisciplinaires et les rencontres internationales,
– Promouvoir la langue française comme vecteur de savoir et de transmission culturelle.

La victoire de Mayssa Ben Aïcha représente non seulement une reconnaissance de son talent de communicante scientifique, mais aussi une belle vitrine pour la recherche tunisienne et pour la jeunesse universitaire qui s’investit dans la diffusion du savoir.
Actuellement doctorante en droit public, Mayssa Ben Aïcha incarne une nouvelle génération de chercheuses engagées, dont les travaux s’inscrivent au croisement des grandes questions contemporaines et des enjeux fondamentaux liés à la justice, aux droits humains et à l’évolution du droit dans un monde globalisé.
Son champ de recherche couvre un large spectre juridique, allant du droit international public au droit comparé, en passant par les droits de l’homme, les libertés individuelles, ainsi que les droits des minorités et ceux des peuples autochtones. Elle s’intéresse tout particulièrement à la manière dont les systèmes juridiques contemporains peuvent (ou doivent) s’adapter pour mieux protéger les populations vulnérables et garantir les principes universels de dignité, d’égalité et de justice.

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