Chaque 25 juillet, la Tunisie célèbre la fête de la République et commémore l’assassinat du dirigeant du Front Populaire, Mohamed Brahmi, lâchement tué en bas de chez lui en 2013, quelques mois après l’assassinat de Chokri Belaïd.
Dans une déclaration à Assabah News, la veuve de Brahmi et actuelle députée à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Mbarka Aouainia, a affirmé que cinq années se sont écoulées sans que l’affaire n’avance d’un iota, soulignant que tous les dossiers relatifs à cette affaire sont restés dispersés.
« L’affaire est noyée entre les tribunaux. Il y a une forte volonté pour que ces dossiers soient éparpillés de cette façon, alors que le comité de défense n’a pas cessé d’appeler à les assembler. Ce qui s’est passé est un crime d’Etat. L’Etat est impliqué d’une manière ou d’une autre soit par la mise à exécution de l’assassinat soit par la dissimulation de la vérité depuis la Troïka, et tous les gouvernements qui lui ont succédé, en particulier, celui du consensus…« , a-t-elle exprimé.
En ce qui concerne les promesses du président de la République, Béji Caïd Essebsi, Brahmi a indiqué que le chef de l’Etat a manqué à ses promesses pour dévoiler la vérité sur l’assassinat de son mari.
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