Une source sécuritaire affirme au quotidien Assarih de ce lundi 6 novembre 2017 que les agresseurs se sont plaints des services des urgences. La tension est montée d’un cran : des violences verbales, on est passé aux violences physiques en un clin d’œil. De fait, les assaillants ont eu recours à une chaise pour frapper le médecin. L’infirmier de service n’a pas échappé au supplice. Plus que cela : les agresseurs ont également semé la pagaille dans le bureau du médecin en question, pour ensuite saccager une partie du matériel des urgences. Face à ces dérapages, les agents de sécurité de l’hôpital se sont distingués par leur absence. Ce sont les unités de la Garde Nationale qui ont pourchassé les agresseurs pour, par la suite, les arrêter. Après autorisation du ministère public, ils ont été placés en garde à vue.
Rappelons, par ailleurs, que le ministère de la Santé a pris des dispositions spécifiques suite à l’agression perpétrée à l’encontre du corps médical de l’hôpital universitaire de Sahloul (Sousse) en octobre dernier. C’était là où Feu Slim Chaker avait piqué une colère noire pour réclamer des mesures répressives exemplaires à l’encontre des auteurs de ce type d’actes.
Une loi, avait-il annoncé, devrait être rédigée pour la protection des établissements hospitaliers et de leur personnel.
Un médecin violemment agressé à l’hôpital régional de Zaghouan
médecin