Le fait d’être contaminé par le coronavirus (COVID-19) est-il devenu un crime ? Il semble, malheureusement, que c’est le cas en Tunisie. A Medjez El-Bab, relevant du gouvernorat de Béja, un bon nombre d’habitants ont refusé de voir la victime de la maladie, décédée dernièrement à l’hôpital Abderrahmane Mami, enterrée dans le cimetière Rabrabi de la région. Un comportement qui a été dénoncé par une proche de la défunte.
Ce n’est pas la première fois que nous assistons à ce genre de réactions. C’est regrettable dans une société où l’on considère, à tort, que le coronavirus est une honte, voire un crime. A défaut de pouvoir vivre en paix, les défunts du coronavirus doivent au moins pouvoir reposer en paix sur leurs terres après leur mort, car la Tunisie appartient à tout le monde.