Dans un article intitulé « Pour que la Tunisie puisse éviter la politique de l’Autruche« , publié dans le journal Le Maghreb, dans son édition de dimanche 13 mai, le ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des Droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia, a affirmé que la situation difficile et critique des Finances publiques menace décidément l’Etat.
A cet égard, il a appelé à la mise en oeuvre immédiate et urgente des réformes structurelles nécessaires pour rafraîchir les Finances publiques, les caisses sociales, les institutions publiques et le système de subventions. Ben Gharbia a souligné que la masse salariale a augmenté à cause des recrutements post-révolution dans la fonction publique et des augmentations salariales.
Il a, dans ce contexte mis en garde contre toute nouvelle augmentation salariale, qui signifierait selon lui, une rupture avec les institutions mondiales financières et monétaires et une incapacité totale pour financer le budget de l’Etat.
Par l’intermédiaire de son article, le ministre a fustigé ce qu’il a appelé » les NON » de l’UGTT et ses « lignes rouges« . « La centrale syndicale s’oppose à toutes les grandes réformes et à toutes les propositions du gouvernement… Le report constant de ces réformes aura des séquelles sur l’économie nationale. »a-t-il indiqué.